Se réveiller très tôt le matin pour éviter un bouchon ou même plusieurs : un vrai calvaire. Je crois même que 50% des gens qui travaillent à des kilomètres de chez eux se lèvent de très bonne heure pour fuir les embouteillages. Ce qui est actuellement mon cas. Je prends 45 minutes pour me préparer (y compris mon petit dej) et 2 heures de trajet incluant le trafic. Ce qui fait qu’en tout, je met environ 3 heures de temps pour être à l’heure au boulot. J’en avais assez de tout ça ! Du coup j’ai acheté un vélo électrique : solution la plus efficace que j’ai trouvé !
Bien peser le pour et le contre
Au tout début, c’était un sujet qui nous mettait en désaccord moi et mon mari. Il ne voyait que le côté négatif et dangereux de ce moyen de transport, tandis que moi de mon côté, j’essayais toujours de rester dans ma position d’optimiste. Je pesais le pour et le contre avant de me lancer.
C’était un peu difficile puisque je remarquais plus de points négatifs que de points positifs. De un, pour les éventuels accidents qui sont susceptibles de survenir en cours de route, de deux l’état dans lequel je serai en arrivant au bureau (la sueur et la fatigue ! Tous ces détails sont pris en compte). Et enfin de trois mes habits (ça n’avait pas trop d’importance mais quand on y pense, c’est tenue « tour de France » tous les jours).
Bien se renseigner auprès des adeptes
Pour compléter mes infos sur ce débat, je me renseignais auprès de mes collègues « vélotaffeur ». Ils m’ont conseillé de choisir un vélo avec facilité d’utilisation. Ceux qui sont moins compliqués à mettre en marche et à réparer et surtout pas fatiguant. Et concernant les autres soucis, tout était question d’équipements. Pare boue (surtout en période de pluie) pour éviter que les vêtements soient tachés, des masques pour moins s’exposer à la pollution de la ville, des casques, des gants et des tissus réfléchissants.
Ils ont précisé que les bombes anti crevaisons en valaient plus ou moins la peine pour une bonne tenue de route (déjà pour le prix à moins de 10 euros, c’était bon marché). Plus besoin d’un site d’info sur les bouchons, je m’amuse bien à regarder les automobilistes coincés, lorsque je pédale librement et tranquillement à côté. D’autant plus que cette information délivrée par le Sénat a clarifié mon choix comme quoi : « Le Sénat proclame un amendement déclarant l’indemnisation des salariés à vélo ». J’avoue que c’était le bon argument à annoncer à mon conjoint et il contribuait beaucoup à ma prise de décision.
Non seulement les problèmes de circulation s’avèrent être derrière moi, mais ma santé s’améliore. Le vélo c’est du sport pas vrai ? Et j’avoue que ça me fait des économies pour éviter les frais d’une éventuelle salle de sport toutes les semaines.